Part 5 sur 5 de mon analyse sur les programmes des candidats principaux en ce qui concerne la maîtrise d’énergie: Jean-Luc Mélenchon
Ses convictions :
« La crise climatique due à une consommation effrénée d’énergies émettrices de gaz à effet de serre pour satisfaire les besoins des pays les plus riches au détriment des autres s’accompagne d’une crise énergétique due à l’épuisement inéluctable des ressources non renouvelables que sont le charbon, le pétrole, le gaz, mais aussi l’uranium »
Il s’agit d’une bonne synthèse du problème touchant à la fois à la finalité des ressources non renouvelables et les impacts sur les pays les plus pauvres.
« la plupart des conflits de l’époque moderne (Afghanistan, Proche-Orient, Afrique sub-saharienne) ont à leur source des problèmes d’approvisionnement énergétique, à la base des intérêts géopolitiques d’un monde multipolaire. La raréfaction des ressources ne fera qu’accroître dramatiquement l’intensité de ces conflits si l’énergie continue à être produite à partir de ressources non renouvelables et dont les sources sont concentrées dans certaines régions du monde »
Mes convictions personnelles riment parfaitement avec cette observation. J’oserais à dire que nous, les occidentaux, avec nos têtes dans la sable, avons du mal à faire le lien entre raréfaction des ressources, conflits au moyen orient, et insécurité chez nous.
Ses engagements :
Arrêter les subventions aux énergies fossiles.
Interdire l’exploitation du gaz de schiste et du pétrole de schiste et de houille
Créer un pôle public de l’énergie pour mener une politique cohérente, en renationalisant EDF et Engie (ex-GDF) en lien avec des coopératives locales de production et de consommation d’énergies renouvelables et en favorisant l’autoproduction et le partage des excédents.
Le principe de renationaliser EDF et Engie a du sens pour moi. Il faut les recentrer sur les missions stratégiques, où l’intérêt général soit le seul focus. Il faut bien distinguer entre les fonctions publiques et les affaires dans le privé subventionnés par le contribuable.
Sortir des énergies fossiles et nucléaires.
Soutenir les recherches et innovations sur les énergies les plus propres.
Bien mais il manque de la précision sur les types des énergies qui feront l’objet de cet investissement.