Part 1 sur 5 de mon analyse sur les programmes des candidats principaux en ce qui concerne la maîtrise d’énergie: François FILLON

Ses convictions :

« Avec la baisse des coûts de production des énergies renouvelables, du stockage de l’électricité et avec la digitalisation du secteur, une révolution énergétique mondiale est à l’œuvre. C’est une opportunité pour la France, qui peut et doit devenir un pôle mondial d’influence diplomatique, scientifique et industrielle dans ce domaine. Je crois possible de concilier croissance économique et préservation de l’environnement”.

 C’est une conviction fait preuve de conscience des enjeux technologiques liés à la transition énergétique.

Ses engagements :

Amplifier la politique d’économie d’énergie et rendre ainsi du pouvoir d’achat aux Français, parce que la meilleure énergie est finalement celle que l’on ne consomme pas.

Eliminer les énergies fossiles de la production d’électricité avec un prix plancher de la tonne de carbone de 30 euros minimum.

 C’est bien d’abandonner les énergies fossiles mais j’aimerais bien comprendre l’impact de ce prix de carbone sur mon quotidien. Pour moi, il faut que le taxe ressorte directement de mes factures de consommation. Comme ça, en tant que citoyen, je pourrais mieux orienter mes choix de consommation.

Créer les conditions favorables au développement de véritables filières industrielles françaises des énergies renouvelables en misant sur les nouvelles technologies et permettre l’autonomie des collectivités d’Outre-mer.

Finaliser la restructuration de la filière industrielle nucléaire, moderniser le parc nucléaire pour en prolonger la durée d’exploitation en veillant à une sécurité et une sûreté maximales de nos installations sous le contrôle de l’Autorité de Sûreté Nucléaire et à la rentabilité économique des investissements. Une nouvelle loi de transition énergétique sera adoptée avec de nouveaux objectifs pour notre mix énergétique.

 Il n’y a pas d’engagement de réduire la part du nucléaire.

Utiliser les nouvelles technologies, développer la production décentralisée d’énergie, encourager l’autoconsommation d’électricité et aider la valorisation énergétique des sous-produits agricoles

Augmenter la part électrique dans les transports et réduire ainsi celle du pétrole, notamment par le développement du véhicule électrique.

 Effectivement, les véhicules électriques feront une partie intégrale de notre mode de transport de demain

Mieux utiliser les ressources naturelles renouvelables, qui existent sur notre territoire comme le bois et la géothermie

Bien mais curieux quand-même qu’il ne cite ni l’éolien ni le solaire comme exemples

Accélérer la recherche et le développement des techniques de capture et de stockage du carbone parce qu’à défaut de pouvoir supprimer la consommation mondiale de charbon, il faut se prémunir au mieux contre ses effets et la France est bien placée en ce domaine.

 C’est dommage. Ne serait-il plus sage d’investir dans le stockage d’électricité et les réseaux intelligents ?

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